En 2018, la mairie de Foix m’a confié l’écriture d’une nouvelle, une œuvre de fiction donc, reflétant ce que la ville de Foix évoquait à mes yeux d’auteur de littérature noire. J’avais carte blanche, mais j’ai pris la commande comme une invitation à réfléchir sur ce que signifie, aujourd’hui, être Fuxéen. Quelle était l’identité de la ville ? De ses habitants ?
C’était risqué, pour moi comme pour mes commanditaires, sachant qu’un auteur de polar aime toujours aller soulever des amas de poussières que l’on préfèrerait laisser sous le tapis.
Je me suis promené dans Foix, j’ai laissé traîner mes oreilles, j’ai poussé quelques portes, regardé par le trou de quelques serrures… Et j’ai épinglé Foix, avec tendresse, avec amour… Mais parfois, qui aime bien…
Christel Llop, de son côté, a travaillé dans le même esprit, mais avec ses armes à elle : le dessin et la sculpture pour commencer. Elle a inventé sept œuvres monumentales pérennes. Puis elle a calligraphié mes mots sur ses sculptures.
Je vous donne rendez-vous samedi 23 mars à 10h au château de Foix pour le départ d’une déambulation artistique dans les rues de la capitale ariégeoise, à la découverte des 7 œuvres de Christel Llop, suivie à 11h30 par la lecture de l’incipit de ma nouvelle « Le Toca-i se gausas » à l’Estive de Foix (scène nationale).
Je serai pour l’occasion accompagné par le musicien Jean-Paul Raffit, à la guitare.
Mon texte sera disponible sous la forme d’un livret reprenant également les photos des œuvres de Christel Llop, puis sur le site de la mairie de Foix.