« L’auteur ne sombre pas dans le mélodrame malgré deux propos difficiles, la drogue et le handicap, et traite son sujet avec beaucoup de justesse et d’émotion. Un excellent roman à faire lire aux adolescents bons lecteurs dès 12 ans, afin de les informer sur les risques de la drogue. »
La page des Libraires, septembre 2011
« Aborder le thème de la drogue dans un roman pour la jeunesse est toujours délicat : soit on sombre dans un récit moralisateur et culpabilisateur, soit on s’approche dangereusement de ce qui pourrait s’apparenter à une apologie. Benoît Séverac a su éviter ces deux écueils et nous offre un récit simple, touchant, et qui sonne terriblement juste. Je l’ai dévoré, d’une seule traite, avec parfois les larmes au bord des yeux. Parce que Jules est un ado comme les autres, et que tout ado un jour prend une décision qui n’est pas la bonne. Parfois sans conséquence, parfois avec des conséquences irréversibles. Et c’est ce point de non-retour qui fait le plus mal, je pense, parce que ça tient à si peu de choses… C’est un livre touchant parce qu’il est vrai tout simplement. […] Un très beau roman, donc, sur un sujet sensible, mais d’actualité. »
http://carnets-de-lecture.over-blog.com
« Le roman de Benoît Séverac est un roman édifiant. Court et brutal comme un coup de poing en pleine poitrine, il n’épargne rien ni personne et surtout pas les bons sentiments. Par son insouciance, le héros s’est condamné et a condamné sa famille à une vie toute autre que celle qu’ils espéraient tous. Et inutile d’attendre une bonne surprise à la fin, tout se passe comme dans la vraie vie. C’est-à-dire souvent mal.
Silence est un roman d’initiation. Un roman où le héros entré adolescent plein d’inexpérience en ressort un peu plus vieux et un peu plus aguerri, mais pas nécessairement plus heureux. Car c’est le deuil de l’enfance et des illusions qu’aura dû faire le héros. Apprendre que les amis d’enfance ne sont pas toujours que l’on aurait voulu qu’ils soient – ou qu’ils restent, que les histoires d’amour ne se déroulent pas toujours comme on le voudrait et que les parents ne sont pas toujours les empêcheurs de tourner en rond que l’on croit.
Plutôt court, facile d’accès, Silence est un roman qui se dévore d’une traite et laisse des abîmes de réflexion derrière lui. »
http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com
« Benoît Séverac, nous offre un roman bouleversant aux éditions Syros.
Roman vrai, humain, suffisamment accessible et épuré pour laisser libre une réflexion, un dialogue, un échange sur un sujet grave, abordé avec brio.
La drogue, la peur,l’amitié,l’amour étaient pourtant des thèmes à manier avec prudence.
Ce qu’a su faire l’auteur en gardant, l’écriture sensible et délicate qu’on lui reconnait dans ses romans adultes.
Comme on est en droit de l’attendre d’un bon roman jeunesse, « Silence » s’adresse aussi bien aux ados (à partir de la 3 ème) qu’aux adultes. »
http://lechoixdeslibraires.com
« Avec ce roman nous entrons vraiment dans l’univers du roman policier, du roman d’enquête. Séverac utilise tous les codes du suspense, laissant planer des non-dits, des doutes, des fausses pistes et employant parfaitement le retournement de situation. Mais au delà de la forme, lui aussi traite de sujets graves. La drogue, d’abord, et son trafic, notamment dans des lieux propices comme les rave parties, mais surtout, et cela fait toute l’originalité de son roman, du handicap. Ici, un jeune garçon perd l’ouïe. Il doit réapprendre à vivre avec sa surdité mais aussi à communiquer autrement. Très bon polar jeunesse. »
http://www.librairiesoleilvert.com
« Silence, on tourne, et ce n’est pas du cinéma ! Jules se réveille péniblement dans un lit d’hôpital. Tout tangue autour de lui, il ressent de violentes céphalées, mais surtout il n’entend plus rien. Selon le personnel soignant, il sort d’un coma qui a duré trois jours. […]
Cette histoire simple (mais pas simplette) de Benoît Séverac fait penser à une vieille comptine que chantait (chante encore ?) les enfants en maternelle et reprise par Guy Béart : Sur le pont de Nantes, un bal y est donné… Braver les interdits, c’est un sport auquel s’adonnent volontiers les jeunes adolescents, sans en mesurer les conséquences.[…]
Benoît Séverac ne joue pas dans le pathos, dans le larmoyant, dans une histoire où la morale est sauve malgré tout, où tout est bien qui finit bien et ils eurent beaucoup d’enfants. »
Paul Maugendre in http://mysterejazz.over-blog.com
« Une bonne histoire, bien racontée, qui plaira aux jeunes lecteurs ― et, pourquoi pas, à un plus large public. »
Claude Le Nocher in http://action-suspense.over-blog.com