Les personnages sont joliment dessinés et les dames ne sont pas là que pour le décor.
Même des personnages secondaires sont dépeints avec humour, ou bien avec tendresse, souvent un peu des deux, mais toujours avec soin.
Les vies privées de chaque personnage, les intrigues elles-mêmes, tout est prétexte à décortiquer un aspect ou un autre de notre société contemporaine.
« Le bruit de nos pas perdus » fait partie de ces (rares) bouquins « gentils », dans le bon sens du terme, des bouquins bienveillants.
Dans son polar, Benoit Séverac, n’entend pas nous emmener au fin fond du bas de la noirceur de l’âme humaine, celle d’un affreux tueur en série par exemple. Sans véritable meurtre ni assassin (c’est tout un art, subtil), il nous donne à voir notre société d’aujourd’hui.
Merci à Bruno Ménétrier pour cette superbe chronique dans Benzine, le magazine en ligne.